C’est sans doute une prétention à la désinvolture, une
affectation de dandysme littéraire jouant du paradoxe. Patrick Besson, dans sa
chronique hebdomadaire du Point, traite d’un livre d’Anne
Akrich – le Sexe des femmes (Gallimard) –, où il est
question du viol de sa petite sœur. « L’esprit de révolte est grand chez cette haute Tunisio-Tahitienne.
Sa beauté modère sa colère, à moins qu’elle ne l’augmente. » Ah oui, la colère des femmes. C’est bien connu. J’aime
quand tu te mets en colère, tu es plus belle encore. On voit ça dans des James
Bond. On sait la plupart du temps comment ça se termine. Dans les
Trois Mousquetaires, Milady de Winter devient une véritable tigresse
quand d’Artagnan se fait passer pour un autre afin d’abuser d’elle dans la
confusion. C’était au XIXe siècle. Mais donc, colère il y a et c’est même
ce que nous dit Patrick Besson dès sa première phrase : « Il ne faut pas violer les filles. Après, elles sont en colère. » Ce n’est pas désinvolte. C’est abject, ça met en
colère.
mercredi 27 juillet 2022
« Colère », le billet de Maurice Ulrich.
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