On compte trente chiens royaux de la dynastie née de
Susan, le premier corgi offert à Élisabeth en 1944 par son père, le roi
George VI. En 1949, Susan a donné deux enfants, pardon deux chiots, à la Couronne,
dont le père était l’humble pensionnaire resté dans l’ombre d’un élevage canin
mais dont on connaît cependant le nom : Lucky Strike, ce qui veut dire « coup de
chance ». Pas pour
lui, qui n’eut jamais le bonheur de connaître ses descendants. La lignée royale, elle, est plus ancienne. C’est en 1714 que la maison allemande de Saxe-Cobourg et
Gotha accède au trône, changeant son nom en Windsor en 1917, quand son origine
faisait un peu tache, en pleine guerre. Pour le jubilé, on hésite devant ces
deux destinées. Acheter un corgi en peluche, en mémoire de ces vies de chiens,
ou bien une main mécanique, en vente partout dans le royaume, reproduisant le
salut de la reine à la foule et dont un exemplaire lui a été offert par des
étudiants pour lui éviter de se fatiguer. C’est dur aussi, une vie de reine.
jeudi 2 juin 2022
« Une vie de reine », le billet de Maurice Ulrich.
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