Il s’appelle Apo et c’est, selon le Parisien qui
fait son portrait sur une pleine page, « le Français qui cherche sa paix ». Cet ancien militaire qui a servi au Mali, nous
dit-on, « a trouvé avec ses nouveaux frères d’armes un moyen de panser ses propres traumas ». Entre deux visites à son fils de 2 ans, à Lyon, il a entendu les
appels à « défendre la liberté » et a aussitôt gagné l’Ukraine. Sauf qu’avec ses
séjours en prison pour des vols et des conduites sans permis, avec son niveau
scolaire il est recalé pour l’armée. Il intègre donc un bataillon de
volontaires qui arbore avec le drapeau ukrainien celui des ultranationalistes
de l’organisation Secteur droit, héritière des forces qui avaient combattu avec
les nazis. Il est passé par Marioupol, l’endroit disent les
volontaires, « où il faut être pour du combat de rue ». On se demande ce que veut raconter le
Parisien avec ce portrait. On se dit quand même que la cause de
l’Ukraine mérite mieux qu’une déplorable caricature.
jeudi 30 juin 2022
« Portrait », le billet de Maurice Ulrich.
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