Comment peut-on refuser une invitation à déjeuner,
surtout quand elle vient du président de la République ? Tous les
dirigeants syndicaux ont accepté de venir
partager, vendredi, un repas élyséen. Sauf Philippe Martinez pour la CGT. On va encore lui trouver l’air ronchon, comme
toujours. On dirait qu’il le fait exprès. Il a dit à peu près que ce
rendez-vous, à deux jours du premier tour des législatives, avait un petit
avant-goût de cuisine électorale. Quelle idée, alors qu’il y sera question,
nous dit-on, de cette grande innovation que devrait être le Conseil
national de la refondation souhaité par Emmanuel Macron, que d’aucuns
n’hésitent pas à comparer au Conseil national de la Résistance. D’ailleurs, il
pourrait être présidé par Jean Castex. C’est dire. Et donc, le conseil pourrait
associer, dans une même recherche politique et sociale, les syndicats et le
patronat, heureux de se retrouver de nouveau, avec des citoyens tirés au sort…
Ce serait la preuve, dit-on, que le président ne veut plus contourner les corps
intermédiaires. Non, juste les élections.
jeudi 9 juin 2022
« Bon appétit », le billet de Maurice Ulrich.
-
Marie Toulgoat À la tête d’une fortune de 28 milliards d’euros, la dynastie nordiste n’a pas la main légère sur les suppressions de postes...
-
Le 27 mai prochain, nous commémorerons la naissance du Conseil National de la Résistance. Cela fera, en effet , 77 ans que le CNR a tenu...
-
François, Tu nous as quittés, emporté par cette saleté de Virus. Il a emporté aussi des milliers d'entre nous. Cette période a...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire