Comme on peut s’en douter, Valérie
Pécresse n’est pas de nos amies et amis politiques. On peut toutefois
comprendre qu’elle se soit mise dans de drôles de draps en engageant elle-même
5 millions de son propre argent pour sa campagne, qui ne lui seront pas
remboursés au regard de son score, en dessous des 5 % requis. C’est vrai,
dira-t-on, que son patrimoine le lui permettait. OK. En tout cas, un appel aux
dons lui a déjà permis de réunir 2,5 millions d’euros. « On va y arriver, commente un de ses proches. Elle ne sera pas obligée de vendre sa
maison à La Baule, comme certains, perfidement, l’espéraient. » Des noms ! Rien cependant n’est encore acquis, mais l’ex-candidate a quand même refusé un chèque, un seul, de 2 000 euros, recrédité aussitôt
sur le compte du donateur, Nicolas Sarkozy, qui, toute honte bue, lui avait
savonné la planche en s’abstenant jusqu’au bout de lui apporter son soutien. Ça
fait pas cher de la trahison. Avec un ami comme ça, elle n’avait pas besoin
d’ennemis.
dimanche 8 mai 2022
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