dimanche 8 mai 2022

« Un ami », le billet de Maurice Ulrich.



Comme on peut s’en douter, Valérie Pécresse n’est pas de nos amies et amis politiques. On peut toutefois comprendre qu’elle se soit mise dans de drôles de draps en engageant elle-même 5 millions de son propre argent pour sa campagne, qui ne lui seront pas remboursés au regard de son score, en dessous des 5 % requis. C’est vrai, dira-t-on, que son patrimoine le lui permettait. OK. En tout cas, un appel aux dons lui a déjà permis de réunir 2,5 millions d’euros. «On va y arriver, commente un de ses proches. Elle ne sera pas obligée de vendre sa maison à La Baule, comme certains, perfidement, l’espéraient.» Des noms! Rien cependant nest encore acquis, mais lex-candidate a quand même refusé un chèque, un seul, de 2 000 euros, recrédité aussitôt sur le compte du donateur, Nicolas Sarkozy, qui, toute honte bue, lui avait savonné la planche en s’abstenant jusqu’au bout de lui apporter son soutien. Ça fait pas cher de la trahison. Avec un ami comme ça, elle n’avait pas besoin d’ennemis.

 

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