Une lourde menace pèse sur la démocratie. Le pouvoir
des juges. C’est, nous dit Franz-Olivier Giesbert dans un de ses éditos
hallucinés du Point, « la thèse d’un livre passionnant que l’on attendait depuis longtemps et qui fera date » : la Démocratie au péril des prétoires (éd.
Gallimard), d’un énarque et polytechnicien, Jean-Éric Schoettl. Penser, donc,
que la démocratie serait menacée par les populismes de Le Pen ou Zemmour,
c’est « confondre les conséquences avec les causes : l’affaissement de l’État et de son autorité consacré par beaucoup de
magistrats ». Ainsi, l’instauration de la république des juges passe
par « la mise au pas de la classe politique ». Par exemple, Jean-Éric Schoettl démonte sans pitié, écrit
l’éditorialiste, ce que sont les affaires Fillon ou Sarkozy : « Des farces judiciaires indignes d’une démocratie, où des magistrats gonflés à l’hélium de leur hubris s’opiniâtrent à envoyer en prison d’anciennes grandes figures de la V e République. » La justice française, titre-t-il, a « la tête à l’envers ». Ou il est plutôt tombé sur la tête. Ça fait mal…
vendredi 27 mai 2022
« Sur la tête », le billet de Maurice Ulrich.
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