Enfin une bonne nouvelle. La frite est sauvée,
momentanément, mais c’est déjà ça. Alors que l’Ukraine et la Russie assuraient
notre approvisionnement en huile de tournesol à hauteur de 80 %, elle
vient à manquer, laissant les industriels de l’agroalimentaire dans la panade.
Face à la crise, le ministère de l’Économie et des Finances vient de donner son
feu vert à des changements d’huile, autorisant même l’anticipation de leur
inscription sur les emballages. Attention, il est bien clair qu’il s’agit là de
la frite d’usine, laquelle n’a rien à voir avec la frite maison, pour laquelle,
rappelons-le, deux bains d’huile successifs – le premier pour blondir, le
second pour dorer – sont indispensables. Les restaurateurs qui en servent
encore, bien que devenus rares, cherchent eux aussi des solutions de
remplacement. On parle de la graisse de bœuf. Ça se discute. Mais, si la frite
maison vient à être menacée et si Vladimir Poutine ne se décide pas à mettre
dans sa politique l’huile de la négociation, qu’il le sache, on a la patate.
jeudi 28 avril 2022
« La patate », le billet de Maurice Ulrich.
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