Comme toujours, il est en costume noir et chemise blanche, mais avec une
grosse écharpe. On comprend le message. Il fait froid en Ukraine. Le bras
tendu, il a la main sur l’une des poutrelles d’acier d’un enchevêtrement de fer
et de béton. BHL, bien sûr, à Odessa, en photo sur deux pleines pages
dans Paris-Match. On sait comment ça se passe. Le lieu a été
choisi, la prise de vue a été répétée. C’est professionnel. Normal, c’est Paris-Match. « Jamais il n’avait eu comme ici, nous
dit la légende, l e sentiment d’être là où la planète peut s’embraser. » Pour dire vrai, le sentiment de BHL, on s’en fout un peu. La guerre
tourne autour de lui, ou c’est lui qui tourne autour. Ce n’est plus la mouche
du coche, c’est la mouche des ruines, pour ne pas dire plus, qui se met en
scène. On peut en éprouver de la colère. Ce n’est pas la première de ses poses.
On l’a souvent trouvé outrecuidant, généralement ridicule, parfois pathétique,
toujours déplacé. Là, il est obscène.
mardi 29 mars 2022
« Pose », le billet de Maurice Ulrich
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