« Bannir Dostoïevski ? » titre une
chroniqueuse de l’Obs, qui revient sur les
interdictions concernant des artistes et écrivains russes, dont la suppression
à Milan d’un séminaire consacré à l’auteur de Crime et Châtiment… Mais
voilà qu’une amie moscovite, dit-elle, lui a rappelé que « ses amis restés au pays sont trop nombreux à avoir choisi de renoncer à la politique pour jouir de leur vie ». Alors elle s’enflamme : « Cette passivité des Russes n’est plus supportable alors que leur pays massacre l’Ukraine. » Et donc, « les sanctions personnelles visent à casser l’allégeance de trop de Russes au
parrain. Autrement dit de ne plus leur laisser aucune liberté, sinon celle qu’ils arracheront à leur tyran ». Son amie moscovite lui a-t-elle dit, avant sa leçon
à Paris, que la contestation valait quinze ans de prison, que l’ONU a déjà
dénoncé l’arrestation de près de 13 000 opposants ? Que la
journaliste Marina Ovsiannikova avait eu le courage exceptionnel de manifester à la télévision avec une pancarte disant « Non à la guerre, on vous ment » ?
jeudi 17 mars 2022
« La leçon », le billet de Maurice Ulrich.
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