jeudi 24 mars 2022

« Farce », le billet de Maurice Ulrich.



« J’attendrai/Le jour et la nuit/J’attendrai toujours »… Nicolas Sarkozy. À moins de trois semaines du premier tour, l’ancien président n’a toujours donné aucun signe de soutien à Valérie Pécresse. À dire vrai, on imagine plutôt un coup de poignard, et bien planté. Le choix d’Emmanuel Macron. François Hollande, en revanche, était aux côtés d’Anne Hidalgo mardi soir à Limoges. À son arrivée à l’Élysée, le PS avait la majorité à l’Assemblée, était à la tête de la quasi-totalité des régions, des départements et des grandes villes… On connaît la suite. Avec un tel soutien, sa candidate risque de passer sous la ligne de flottaison. Mais on dit que François Hollande joue le coup d’après. Il prépare toujours son retour et se présenterait en sauveur du parti. Première étape, une candidature aux législatives à Tulle, puis la préparation du congrès du PS avec en prévision quelques nuits des petits canifs. Si ça ne marche pas, il pourrait tenter la présidence d’une association locale. C’est le côté farce de l’histoire quand elle se répète.

 

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