On était perplexe il y a quelques jours quand, en
feuilletant le Point, qui est tout de même un hebdomadaire
important, voire sérieux, on découvrait quelques curiosités chez son
éditorialiste vedette, Franz-Olivier Giesbert, avec sa réhabilitation
inattendue et sans nuances de Louis XVI, dont l’apport aux débats politiques
actuels nous semble incertain. Mais, bon, c’était peut-être une fantaisie d’un esprit
fiévreux. Cette semaine, on s’interroge. « La guerre d’Algérie n’est pas terminée », proclame-t-il en
introduction d’un réquisitoire contre la politique de ses dirigeants actuels.
Celle-ci peut se discuter sans parler de guerre mais voilà : « La France se trouve chargée de tous les péchés d’Israël. Quand ses historiens ne tartinent pas sur les tortures abjectes qui ont
été perpétrées par ses militaires, ils glosent sur les méfaits de la
colonisation. » Et en quoi, poursuit-il, cette dernière
serait-elle un crime, puisque l’Algérie avait déjà été colonisée, au
VIIe siècle, par les Arabes. Un crime ajouté au crime, ça annule le crime.
Mais surtout on retient le verbe « tartiner » à propos de la torture. Avec du sang ?
vendredi 4 février 2022
« Tartiner », le billet de Maurice Ulrich.
-
A priori, le paysage médiatico-politique des derniers jours ne devrait pas nous inciter à l’optimisme. Entre la désignation de Valérie Péc...
-
Si Picasso s’était appelé Paul au lieu de Pablo, la peinture française aurait sans doute été grandie. Il aurait peint les batailles de...
-
François, Tu nous as quittés, emporté par cette saleté de Virus. Il a emporté aussi des milliers d'entre nous. Cette période a...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire