Le comédien de
37 ans est mort des suites d’une collision à skis dans une station
savoyarde. Retour sur une carrière fulgurante, où il a eu le beau rôle chez
Dolan, Blanc, Jeunet, Tavernier et Bonello.
Gaspard Ulliel avait la vie devant lui. Il l’a perdue, ce mercredi, à
37 ans, après une collision à skis, en dévalant les pentes d’une station
savoyarde. Ulliel avait une gueule. Et une belle. Elle lui avait permis en plus
de sa carrière de comédien de devenir l’égérie d’une célèbre marque de luxe.
Avec son sourire avenant, ses fossettes et une cicatrice à la joue, héritée
d’une morsure de molosse à l’âge de 6 ans, il était devenu un des visages
reconnus du septième art. Gaspard Ulliel était surtout un acteur doué. À
12 ans, il décroche son premier rôle dans Une femme en blanc, une
série avec Sandrine Bonnaire. Quelques années plus tard, il a un petit rôle
dans la superproduction française le Pacte des loups, de
Christophe Gans. Mais c’est l’année suivante, en 2002, qu’on remarque
véritablement sa trombine. Il est Loïc, un adolescent en vacances avec ses
parents au Touquet, dans la délicieuse comédie de mœurs chorale de Michel
Blanc Embrassez qui vous voudrez. Il est nommé une première fois
pour le césar du meilleur espoir. Dans le même temps, il étudie le cinéma à la
fac de Saint-Denis, affûte son jeu au cours Florent.
Entre cinéma d’auteur et grosses productions
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire