Qui, mieux qu’un élu du Rassemblement national, pouvait être à même de
commenter, dimanche matin sur France Inter, l’actualité politique avec le
meeting 100 fois annoncé de Z. à Villepinte et le choix de Valérie
Pécresse par les militants de LR ? C’était donc un député européen, proche de
Marine Le Pen, qui était invité à livrer ses pensées aux auditeurs.
La veille, on avait cru un moment, à voir les chaînes d’info, qu’on avait
voyagé dans le temps jusqu’au second tour, déjà, de l’élection présidentielle.
Le ban et l’arrière-ban des journalistes vedettes et des savants analystes
attitrés, réunis dans l’attente fébrile des résultats du vote de
100 000 militants de droite, avant les heures passées à les tourner et retourner.
On n’avait encore rien
vu, bien sûr, puisque, le dimanche soir, c’est sans surprise Z. qui était
omniprésent sur les antennes, objet de toutes les attentions. En même temps,
l’extrême droite commente la droite extrême, qui commente la droite, qui
commente, etc. C’est l’overdose. On parle de droitisation des débats
politiques. Mais comment est-ce possible ?
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