Quoi qu’en pensent les
antispécistes les plus déterminés qui en tiennent pour l’égalité entre les
humains et les animaux, ces derniers n’ont toujours pas conquis le droit de
vote. Ce serait donc tout à fait injuste d’imaginer Emmanuel Macron en campagne
à l’occasion de sa visite, lundi, dans un refuge pour chiens et chats de la SPA
en Haute-Savoie. C’est bien la cause animale en tant que telle, assure-t-on à
l’Élysée, qu’entend défendre le président en s’opposant à la maltraitance et à
l’abandon de nos compagnons. On peut penser qu’il aurait pu se rendre dans
certains abattoirs industriels où les salariés eux-mêmes sont parfois traités
comme des bêtes, mais les chiens sont proches de nous, souvent affectueux et
reconnaissants. Quant aux petits chats, qui n’adore pas leurs facéties dans les
vidéos d’Internet ? Merci donc, Monsieur le président, pour nos animaux de
compagnie et, s’il est des grincheux pour penser mesquinement qu’il voudrait
caresser dans le sens du poil les 2,2 % du Parti animaliste aux dernières
élections régionales, c’est vraiment qu’ils cherchent la petite bête. Une
espèce protégée.
mardi 5 octobre 2021
« Petite bête », le billet de Maurice Ulrich.
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