Mais que diable allait faire Jean Castex,
lundi, au Vatican ? Même en y ayant réfléchi, on a un peu de mal à suivre. Il aurait voulu marquer le centenaire du rétablissement des relations diplomatiques entre la France et le Saint-Siège, rompues après la loi de 1905 sur la laïcité. Personne
ne s’en souvenait, mais il a eu ainsi l’occasion d’offrir au pape, amateur de
football paraît-il, un maillot de la nouvelle recrue du PSG, Lionel Messi. Il a
peut-être confondu avec l’autre messie, qui ne portait pas de maillot, pour ce
que l’on en sait, mais un chiffon et une couronne d’épines. Sinon, le premier
ministre est revenu un brin illuminé, avec la thèse pieuse et agréable à la
droite des racines chrétiennes de la France en renvoyant dans leurs pénates
Grecs et Romains aussi bien que les Arabes comme Averroès, qui a introduit
Aristote en Occident. « L’histoire de la France, a-t-il dit, en tant que nation, naît à Reims dans la cuve d’un
baptistère. » Comme les grenouilles de
bénitier.
jeudi 21 octobre 2021
« Messi(e), le billet de Maurice Ulrich.
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