C’est donc si dur
d’assumer l’Histoire… Le Figaro, pour qui Emmanuel Macron
serait « face au piège de la mémoire », coincé entre les
tenants de « la fermeté vis-à-vis d’Alger » et les partisans
de « la repentance », a sa lecture du 17 octobre 1961.
Soit « le soixantième anniversaire de la mort de manifestants algériens
dans des conditions troubles ». Troubles, vraiment ? Tout autant que
les propos en pages intérieures de Jean-Paul Brunet, historien pour qui le
couvre-feu imposé aux Algériens était en fait destiné à les protéger, contre
eux-mêmes à l’évidence, et dont le récit des événements eux-mêmes est assez
elliptique : « Au pont de Neuilly, pour barrer la route à des milliers
d’Algériens, le commissaire en place ne disposait en tout et pour tout que de
65 hommes, de là des affrontements sanglants. » On a du mal à
voir le lien de cause à effet. Ce qu’on comprend en revanche, c’est que la
droite et l’extrême droite n’en ont pas fini avec « leur guerre d’Algérie »,
comme prêtes à la revivre.
lundi 18 octobre 2021
« Leur guerre », le billet de Maurice Ulrich.
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