Selon le Monde, les 2 000
participants à l’université d’été du Medef à la fin août avaient été
« médusés » lorsque le ministre de la Justice, Éric Dupont-Moretti, leur avait
lancé : « Je suis venu draguer les patrons ! » Au-delà de la
formule cavalière, il s’agissait de les inciter à se tourner davantage vers le
travail des détenus, donc, en milieu pénitentiaire. Le journal y revenait
dimanche, car, malgré quelques avancées, « il y a du boulot ». Mais,
dans un sens, pas tant que ça. Moins de 30 % des détenus travaillent pour
environ 350 entreprises qui ont passé des marchés. Nombre d’entre eux pourtant
le souhaiteraient. Travailler en prison, c’est pouvoir améliorer le quotidien,
cantiner comme on dit, et ce n’est pas donné à tous alors que la pauvreté y est
endémique. Travailler, donc, mais encore ? Le droit social ne s’y applique pas,
avec un salaire horaire largement inférieur au Smic. Draguer les patrons,
peut-être, encore faudrait-il s’entendre sur les tarifs. La justice sociale
pourrait être une ambition pour le ministre de la Justice.
mardi 26 octobre 2021
« Justice », le billet de Maurice Ulrich.
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