Ce n’est plus un éditorial mais le cri de la créature
outragée, un soulèvement contre une véritable profanation. Comment,
s’insurge le Figaro, alors que la pression monte pour
augmenter les salaires, « la proximité de l’élection fait tomber les
dernières digues de la démagogie » et, puisque les entreprises se
portent mieux, « rien ne paraît plus urgent que partir en croisade en
faveur du pouvoir d’achat ». On oserait toucher au grisbi ! Mais de
quel droit, quand les chefs d’entreprise « sont les mieux placés pour
décider s’ils doivent – peuvent – augmenter les rémunérations pour
récompenser leurs salariés, attirer les talents, se rendre attractifs face aux
pénuries de main-d’œuvre. Nul besoin des conseils de l’État pour ça. Les
capacités de l’entreprise, le climat social et le jeu de l’offre et de la
demande font office de juge de paix »… Et qui pourrait douter un
instant de leur bonne volonté ? Les meilleurs, les premiers de cordée, ceux du
CAC 40, ont-ils hésité à augmenter leurs propres salaires de 40 % ?
Ce doit être pour donner l’exemple.
mardi 14 septembre 2021
« Un cri », le billet de Maurice Ulrich.
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