jeudi 30 septembre 2021

« Radicalité », le billet de Maurice Ulrich.



La radicalité est dans l’air du temps. Z, par exemple, dont le nom finit par nous écorcher les oreilles, est un salaud radical. À l’inverse, Sandrine Rousseau, Greta Thunberg dans leur fureur écologique et leur féminisme sont des foldingues radicales dont les bonnes intentions sont devenues le cauchemar de quelques mâles blancs, dont Z d’ailleurs. C’est au point que le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, dont la radicalité de rejeton de bonne famille n’échappe à personne, la revendique : « Nous, on a une radicalité dans nos actes, c’est ça aussi, le macronisme. Sur certains sujets, on va plus loin, on est plus radicaux que la gauche ou que la droite. » On cherche un peu, mais c’est vrai. Par exemple, au vu des yeux crevés et des mains arrachées, son rapport aux gilets jaunes a été assez radical, comme dans un autre registre sa politique économique, qui a rendu les plus riches plus riches, dont les patrons du CAC 40, avec des revenus qui ont radicalement augmenté de 40 % l’an passé.

 

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