Il y met tellement de
bonne volonté qu’il en est presque touchant. Dans le Journal du
dimanche, Clément Beaune, secrétaire d’État aux Affaires européennes,
dont le rôle essentiel dans la conduite des affaires n’a échappé à personne de
ses proches, entend nous en convaincre. Non, l’Europe ne se laisse pas faire et
la France encore moins. Ainsi, pour la crise des sous-marins qui a été, dit-il,
un bon exemple : « Elle a montré que la solidarité entre États membres
est désormais un réflexe. Assez rapidement, au plus haut niveau, de nombreux
pays se sont exprimés. » Cinq jours pour la présidence de l’Union.
Assez rapidement mais quand même « un certain temps ». Mais là où Clément
Beaune polit avec talent sa langue de bois, c’est au sujet de l’Otan que, non,
le président ne songe absolument pas à quitter : « Ce sont de pures
inventions. Ce que le président a permis d’initier, c’est une réflexion de fond
sur l’autonomie stratégique de l’Europe. » Sous commandement
américain. Touchant, un brin pathétique aussi.
lundi 27 septembre 2021
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