Après tant d’épreuves et d’isolement, nous les aurons attendues, ces
retrouvailles à la Fête de l’Humanité ! Elle est là, échafaudée par ses
militants et défiant le ciel du Bourget. Elle est belle, solidaire et
culturelle, enthousiaste et généreuse, inventive et combative… Et elle vous
tend les bras. Quel meilleur antidote à la sinistrose que de venir se frotter à
cette humanité riche de sa diversité, qui rit et danse, débat et réfléchit ?
Pour la première fois dans cette dimension depuis le début de la pandémie, la
vie artistique et ses créateurs vont s’y déconfiner, retrouver les foules
joyeuses et le contact du public qui leur a tant manqué.
Avec ses dizaines de concerts, débats, rencontres, spectacles, dédicaces,
plus encore qu’une simple parenthèse enchantée, la Fête sera le creuset de ce
« monde d’après » qui ne peut plus attendre. C’est là qu’il se construit, au
croisement des luttes et des pensées, qu’il rassemble les intelligences et les
forces disponibles pour de nouveaux jours heureux. Et il en faudra pour
affronter les défis à venir, dans une démocratie anémiée, à sept mois d’une
échéance majeure pour l’avenir de notre pays que le locataire de l’Élysée
voudrait réduire à son duel mortifère avec l’extrême droite.
Dans les allées de la
Fête, on regarde le monde en face, avec son bruit et ses fureurs, ses conflits
et son désastre climatique, pour mieux le changer. Ici, les femmes afghanes
pourront parler librement, les premiers de corvée seront à l’honneur et les
peuples du monde ne se feront pas la guerre. On y défend la paix, le progrès
social, l’émancipation, la solidarité concrète et le partage des richesses. On
y débat aussi avec ses adversaires politiques, sereinement, argument contre
argument, loin de la culture du clash et des petites phrases dont s’abreuve la
lepénisation des ondes. On ne se contente pas d’attiser la colère, on la
transforme en engagement politique. Bienvenue à la Fête. Elle est à vous !
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