jeudi 17 juin 2021

Le billet de Maurice Ulrich. Pourquoi ?



Peut-il rester des poils sur la brosse à reluire dont il fut fait largement usage, mercredi, dans le grand entretien de France Inter ? Nicolas Demorand et Léa Salamé recevaient Franz-Olivier Giesbert pour le livre qu’il publie sur Bernard Tapie, sobrement sous-titré Leçons de vie, de mort et d’amour (Presses de la cité). Présenté comme un écrivain et journaliste « au verbe haut et à la plume tranchante », l’auteur est fasciné, le mot est revenu une bonne douzaine de fois, par « ce monstre d’énergie, à la dimension christique » luttant contre « le système » et sorti, l’étable de Bethléem étant déjà prise, d’un taudis de 20 mètres carrés… On remarqua aussi la pertinence des intervieweurs. « Avec Léa, dit Nicolas Demorand, nous avons relevé douze fois le mot couilles dans le livre. »  La dimension littéraire n’était donc pas absente de l’entretien, quand bien même l’auteur avait prévenu : « Je ne suis pas Voltaire ou Zola. » C’était bien de le préciser. « Indécent », fut le premier mot au téléphone du premier auditeur. Pourquoi ?

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire