Académicien français
catholique, apostolique et romain, Jean-Marie Rouart publie cette semaine un
essai qui devrait faire date dans la France fille aînée de l’Église, proclamée
telle sans état civil par le père Lacordaire au milieu du XIXe siècle.
Dans Ce pays des hommes sans Dieu (Éd. Bouquins « essais »),
il l’affirme. « Nous sommes à la croisée des chemins » alors
que « l’islam est à notre porte ». Et comment faire face ? « Où
est passée l’Église triomphante qui chantait la gloire de Dieu par tous les
moyens », quand « le merveilleux chrétien s’estompe au profit
d’un prosaïsme religieux qui ôte la soutane aux prêtres »… Il n’y a que
l’Église, la vraie. Avec un peu de messe en latin, des processions de
flagellants, peut-être quelques bûchers… Mais il faut le comprendre : « Mon
père, qui était peintre, m’a représenté en enfant Jésus au milieu d’anges (…)
qui évoquaient le visage de ma mère et de sa sœur. » C’est du lourd.
On conviendra qu’il ne faut pas être psychanalyste pour penser que ça laisse
des traces.
mercredi 5 mai 2021
« Anges » le billet de Maurice Ulrich.
-
Si Picasso s’était appelé Paul au lieu de Pablo, la peinture française aurait sans doute été grandie. Il aurait peint les batailles de...
-
François, Tu nous as quittés, emporté par cette saleté de Virus. Il a emporté aussi des milliers d'entre nous. Cette période a...
-
À chaque réforme des retraites, c’est la même histoire. Celle de la der des ders, qui va accomplir ce que les précédentes réformes n’ont p...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire