On s’étonnait de ne pas
avoir lu Pascal Bruckner dans les dernières vingt-quatre heures, alors même
qu’il vient de publier Un coupable presque parfait, la construction du
bouc émissaire blanc (éd. Grasset). C’est fait. Le
Figaro de lundi devait bien se faire l’écho d’une pensée vertigineuse.
Donc, pour le philosophe et sophiste, l’homme blanc, dont il est lui-même le
paradigme, est devenu la victime expiatoire de toutes celles et ceux qui se
réclament d’une quelconque oppression raciste. Au point que « nous
avons affaire à un antiracisme scélérat qui reproduit ce qu’il est censé
combattre ». Donc, lutter contre le racisme, dénoncer le concept de
race qui a justifié au long de l’histoire la colonisation comme la surexploitation
des peuples dits inférieurs, ce serait le nouveau racisme d’une gauche « qui
a basculé sans le savoir dans les thèses de l’extrême droite » et
veut « mettre l’homme blanc au rang des damnés de la Terre ». Sinon,
quand il a pris ses cachets, Pascal Bruckner va bien.
mardi 30 mars 2021
Scélérat », le billet de Maurice Ulrich.
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