Olivier Dussopt, ministre délégué chargé des comptes publics et qui fut membre du Parti socialiste, ne sait pas, dit-il dans un entretien publié dans le Figaro, s’il existe une aile droite ou une aile gauche de la majorité, quand bien même il se dit persuadé d’être un social-démocrate participant d’une politique de progrès et de justice sociale.
Soit. Ça permet sans doute d’ignorer ce
que fait la main droite quand on se dit encore de gauche. Ce qu’il affirme en
revanche, c’est que son mini-mouvement, appelé Territoires de progrès, a une
grande ambition : « Participer demain à la réélection du président ».
Sinon, pour s’y retrouver entre droite et gauche, il
pourrait en parler à son collègue Franck Riester, ministre délégué au commerce
extérieur qui, lui, vient de la droite et le dit dans le même numéro du Figaro, dans
la colonne à côté : « Nombre de réformes demandées depuis longtemps par
la droite ont été mises en œuvre par Emmanuel Macron. » Par exemple
pour la fiscalité du capital, le marché du travail et autres… Mais c’est bien,
Olivier Dussopt, de se penser utile.
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