Un tel dessin est à l’opposé de
l’orientation éditoriale et des combats de l’Humanité, y compris
dans sa défense des sports féminins. Or, dans la journée de dimanche, le dessin
en question a été publié quelques heures sur le site Internet de l’Humanité sans
vérification, et nous le regrettons profondément. Écœurés par un contenu
contraire à nos valeurs, nous l’avons fait retirer dès que nous nous sommes
rendu compte de cette grave erreur ; nous présentons à nouveau nos excuses à
Marion Rousse et à toutes celles et tous ceux que cette publication a
légitimement offensés. Un tel dessin ne peut avoir sa place dans l’Humanité car
il est incompatible avec les valeurs et les principes qui guident en permanence
le contenu éditorial de nos titres, faits de respect et de promotion de la
dignité des êtres humains, de soutien et de partage de la cause féministe,
laquelle est au cœur des engagements du journal ainsi que de chacune et chacun
de ses rédactrices et rédacteurs.
Sans le justifier aucunement, nous devons à nos
lectrices et lecteurs des explications sur ce défaut de contrôle de notre
publication. Ces dessins nous sont fournis par un auteur qui n’est pas membre
de l’équipe permanente de rédaction. Cet incident intervient dans un contexte
où nos équipes sont fortement sollicitées par la préparation de la Fête de
l’Humanité du week-end prochain, et n’a donc rien à voir avec une quelconque
indulgence envers des préjugés sexistes. Toutes nos productions témoignent, au
contraire, de notre combat sans relâche pour construire une société débarrassée
des dominations et discriminations de toutes sortes.
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