Derrière l’urgence sanitaire, ce sont les pleins pouvoirs que s’arroge le
couple exécutif. Il désavoue les scientifiques qui préconisaient d’attendre septembre
pour l’ouverture des écoles. Et ce sont les élus locaux, notamment les maires,
qui devront assumer, devant leurs administrés et pénalement, ces décisions
autoritaires sans débat public, prises dans un faisceau d’incohérences, de
dissimulations, de contradictions quotidiennes. Elles ne peuvent que susciter
méfiance et rejet !
Les déplacements domestiques et l’entrée des petits commerces sont limités
mais pas celles des grandes surfaces ni surtout les trajets vers les usines. Le
port du masque devient obligatoire en certains lieux le jour où les grandes
surfaces sont approvisionnées au détriment des soignants. La politique du
contrôle numérique et de sanctions est élargie aux dépens de la recherche de la
responsabilisation collective. Le point de bascule en cours est dangereux. On
sait que ces « exceptions » deviennent vite des règles intangibles. Le petit
groupe des décideurs gouvernementaux s’oriente, délibérément, vers « une
gouvernance des conduites ».
Dans sa panoplie, voici
que le pouvoir, incapable d’enrayer la mécanique des approximations et des
mensonges qu’il profère, s’érige en certificateur de la bonne information,
comme si venait d’être créé un ministère particulier : celui de la propagande.
Il désigne quelques médias (l’AFP, Libération, le Monde,
France-TV, 20 Minutes) produisant des « articles sûrs et
vérifiés » en liant leurs contenus au site gouvernemental.
Après avoir montré
au bon peuple comment se laver les mains, voici qu’on lui dit qui lire et
croire. Ce pouvoir prétend donc se substituer au libre arbitre citoyen en niant
la confrontation pluraliste dans la logique même de tous ses actes politiques.
Cela ne le fera pas regagner en crédibilité quant au manque de masques, de
médicaments, de tests, de respirateurs et de sur-blouses. Il ne veut surtout
pas que le lien soit établi entre les choix « austéritaires » et de
destructions des outils industriels, et la catastrophe sanitaire. Raison de
plus pour déconfiner la démocratie et faire lire l’Humanité.
les Française et les français pour un plus de 60% ne mettrons pas leurs enfants à l'écoles conscient que rentrée le 12 Mai 2020 c'est faire prendre des risques inutiles et inconsidérés la vie de nos enfants est plus précise que la reprise économique et c'est bien normale. Cordialement Jean-Pierre Marson " Chasseur d'éclipses. Amoureux des étoiles du Roock-and-rool et de la Vie. Vive les françaises et les Français Vive la république "oui" mais la 6 éme.
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