Il y a dans les propos
de Geoffroy Roux de Bézieux, le président du Medef, comme une sorte de naïveté,
voire de candeur. Ainsi, dans un entretien croisé avec Laurent Berger, publié
dans le Parisien Dimanche, ses paroles sont souvent toutes
simples. Faut-il, par exemple, rétablir l’impôt sur la fortune ou, en tout cas,
revoir la fiscalité dans ce sens ? Eh bien non, il ne le pense pas, car de
toute manière, dit-il, avec la crise, on sera tous moins riches à la fin de
l’année, et surtout, « un impôt des riches ne changerait rien, c’est
symbolique ». Faut-il augmenter les bas salaires ? Il ne le pense pas
non plus car, par exemple, « les agents de nettoyage travaillent
souvent pour des sous-traitants qui ont du mal à augmenter les salaires sans
augmenter les coûts ; pour les caissiers et caissières, la question qui se pose
c’est celle des marges qui sont faibles ». En clair donc, Geoffroy
Roux de Bézieux nous prend pour des imbéciles. Mais pense-t-il vraiment qu’on
va le croire ?
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