Drôle d’histoire que
celle du tabac et de la nicotine. Pour les fumeurs tentés pendant le
confinement de réduire leur consommation, c’est raté. On peut se tuer à petit
feu et sûrement, mais ça, c’est demain. On va voir les bureaux de tabac se
multiplier autant que les pharmacies toujours dépourvues de masques.
Les contrôles vont évoluer. «
Bonjour monsieur, vous avez votre attestation dérogatoire, s’il vous plaît ? –
Non, pas sur moi, mais j’ai trois paquets de Philip Morris qui vont me faire la
journée. – Ok, pouvez y aller. » Et donc, les médecins, à juste titre,
nous préviennent : « Non, le tabac n’est pas devenu un médicament et
contient toujours autant de produits dangereux. » Il faut se méfier
des remèdes miracles.
C’est comme avec la
politique, les appels d’Emmanuel Macron à nous réinventer et lui avec, la
redécouverte de l’État « providence ». L’état d’urgence sanitaire et la
démocratie en retrait, les remises en cause dites temporaires du Code du
travail, les appels à travailler plus sont censés nous sauver. C’est le tabac
du peuple.
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