Si le président lui-même, comme il l’a dit lors de ses
vœux, ne pouvait prévoir les changements climatiques, qui le pouvait ? Prenons
les banques françaises. En
2015, elles s’étaient engagées à s’aligner sur
l’accord de Paris. On avait dû leur dire que ça se faisait. C’est donc à l’insu de leur plein gré que, dopées aux
énergies fossiles qui représentent 70 % de leurs investissements, elles nous emmènent tout droit vers un réchauffement de 4 °C en 2100, soit 2,5 °C de plus que l’objectif fixé dans l’accord. Au total, d’après un rapport d’Oxfam,
l’empreinte carbone des grandes banques françaises représente huit fois les
émissions de gaz à effet de serre de la France entière. Mais il faut comprendre
aussi. Secrétaire général du Conseil de stabilité financière, chargé de
surveiller et de conseiller les banques au niveau international, un expert l’a
expliqué au Financial Times : « Tant que vous ne fournissez pas les signaux de prix nécessaires, qui se traduisent ensuite par des bénéfices ou des attentes de bénéfices, il y a une limite à ce
qu’on peut attendre. »
mercredi 4 janvier 2023
« Limites », le billet de Maurice Ulrich.
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