Dimanche, dans le Parisien, c’est Gérald
Darmanin qui, toute honte bue, nous faisait la leçon : « Le travail, c’est pas une maladie. » Là, c’est l’Opinion qui monte
au front, avec un titre : « Maintenant, il faut oser le dire. » Bien, mais dire quoi ? Son éditorialiste
répond en invitant à rompre, à propos des retraites, « avec cette facilité consistant à crier “justice, justice” pour vider la réforme de son sens ». Donc, il faut « oser dénoncer le Conseil d’orientation des retraites, incapable de construire un consensus national et
coupable de dissimuler la gravité des déficits ». Il faut « oser attaquer l’irresponsabilité des syndicats, car oui, il y a urgence, péril même » ! Il faut « oser condamner l’aveuglement idéologique de la Nupes »… Il faut oser secouer la majorité, oser démontrer la
tartufferie des « Républicains » et la lâcheté du RN, oser
assurer qu’il n’est pas
possible de toujours produire moins et distribuer plus. Il faut tout oser, et l’éditorialiste de l’Opinion ose tout.
Comment disait-on, déjà, dans un célèbre film ? « Ils osent tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît. »
mardi 31 janvier 2023
« Ils osent tout », le billet de Maurice Ulrich.
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