Cela relève à la fois de la méthode Coué et du déni
total de réalité. « La nécessité de réformer les retraites ne se discute pas », écrivait dès lundi l’un des
éditorialistes du Figaro. Cela, quand, précisément, 70 % des Français la discutent et que dans les jours et les semaines
qui viennent c’est bien tout le pays qui va en discuter, y compris dans la rue.
Mais là, les gros malins sont déjà au taquet, avec leurs grosses
ficelles. Les Échos dressent un bref portrait de Bolsonaro
après les derniers événements du Brésil mais c’est pour glisser ceci, avec la
légèreté d’un pachyderme : « Bolsonaro et Trump ne sont pas les seuls à avoir incité “la rue” à
contester des résultats électoraux qui ne leur ont pas convenu. » Lundi,
Stéphane Séjourné, le secrétaire général de Renaissance, le parti du président,
suggérait sur une radio un parallèle entre la France des insoumis, de gauche,
et les partisans séditieux de Bolsonaro, sur le thème de la convergence des « populismes ». Au moins,
on sait à quoi s’attendre, on connaît déjà la chanson.
jeudi 12 janvier 2023
« Gros malins », le billet de Maurice Ulrich.
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