« Les Français qui bossent ou qui veulent bosser doivent être notre priorité. » On pense un peu, en lisant Gabriel Attal, qui parle « peuple » dans le Parisien, à Marcel Proust. « Un art populaire par la forme », écrivait-il dans le
Temps retrouvé, qui se voudrait « accessible au peuple » et s’adresserait davantage « aux membres du Jockey Club qu’à ceux de la Confédération générale du travail ». On ne
doute pas, toutefois, que le vibrionnant ministre délégué aux Comptes publics « bosse », et même avec zèle, au service de la politique du président, mais on a un peu de mal à le voir en porte-parole de celles et ceux qui, comme le disait Nicolas
Sarkozy, se lèvent tôt. Les mêmes précisément qui sont menacés par la remise en cause de l’assurance-chômage, s’ils viennent à perdre
leur emploi. Il insiste, pourtant, car il pense à « la France laborieuse qui se lève tous les matins en ayant le sentiment de bosser pour d’autres ». Quels
autres ? Il serait
prêt à taxer les
dividendes, les fortunes ?
lundi 28 novembre 2022
« Ceux qui bossent », le billet de Maurice Ulrich.
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