vendredi 12 août 2022

« Message », le billet de Maurice Ulrich.



Dans la chaleur étouffante et les murs de feu de l’été, quoique avec les doigts de pied en éventail, on peine à imaginer que la vie politique continue, âpre, parfois. Le Monde évoquait mardi un certain désarroi de la Macronie, après les législatives et les défaites de certains de «ses rouages essentiels au bon fonctionnement entre l’Élysée, Matignon et le gouvernement». En d’autres termes, la marche au pas des marcheurs. Richard Ferrand, Christophe Castaner. Le premier serait au bord de la déprime, le second est amer, qui cite un proverbe turc: «Une fois le lion mort, il ne manque pas de braves pour lui arracher la crinière.» Bref, il est un peu à poil. Mais c’est tout le parti présidentiel qui est affecté. Financièrement, il a du mal avec les mensualités de son siège ambitieux au centre de Paris. Mais surtout, dit Stanislas Guerini, dans le Parisien cette fois, «à court terme le président a besoin dun parti capable de porter un message politique». Ben oui, mais à part Emmanuel Macron par Emmanuel Macron, lequel?

 

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