Dans la chaleur étouffante et les murs de feu de
l’été, quoique avec les doigts de pied en éventail, on peine à imaginer que la
vie politique continue, âpre, parfois. Le Monde évoquait mardi
un certain désarroi de la Macronie, après les législatives et les défaites de
certains de « ses rouages essentiels au bon fonctionnement entre l’Élysée, Matignon et le gouvernement ». En d’autres termes, la marche au pas des marcheurs.
Richard Ferrand, Christophe Castaner. Le premier serait au bord de la déprime,
le second est amer, qui cite un proverbe turc : « Une fois le lion mort, il ne manque pas de braves pour
lui arracher la crinière. » Bref, il est un peu à poil. Mais c’est tout le parti
présidentiel qui est affecté. Financièrement, il a du mal avec les mensualités
de son siège ambitieux au centre de Paris. Mais surtout, dit Stanislas Guerini,
dans le Parisien cette fois, « à court terme le président a besoin d’un parti capable de porter un message politique ». Ben oui, mais à part Emmanuel Macron par Emmanuel Macron, lequel ?
vendredi 12 août 2022
« Message », le billet de Maurice Ulrich.
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