L’essayiste et chroniqueur Mathieu Bock-Côté a été
choqué, il l’écrit, par « le débraillé revendiqué » des députés de la Nupes arrivant à l’Assemblée
nationale. Pour lui, pas de doute, elles et ils ont voulu « faire peuple », oubliant que le peuple lui, « sait faire la différence entre une tenue de soirée et une tenue de barbecue ». Sans doute. On remarquera cependant, à en juger par
les photos, que le débraillé est tout relatif, qui se résume en gros au fait de
porter des chemises au col ouvert. Mais quelle différence, écrit-il, avec les
députés du Rassemblement national arrivés en costume cravate, les femmes en
tailleur. Soit, c’est important la tenue. On accordera toujours plus de
confiance à un grand patron familier de la fraude fiscale et des licenciements
au costume bien coupé qu’à un jeune à casquette suspect de vols de scooters. Ça
vaut à toutes les époques. Comme l’écrivait Paul Éluard à propos de Guernica, « casqués, bottés, corrects et beaux garçons, les aviateurs lâchent leurs bombes avec application ».
lundi 4 juillet 2022
« Corrects », le billet de Maurice Ulrich
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