Fidèle à l’adage sportif disant qu’on ne change pas une équipe qui gagne
(pour les plus riches du pays), Élisabeth Borne devrait annoncer une
composition gouvernementale dans la continuité de la précédente équipe. Peu
importe le casting, le contenu des régressions sociales annoncées ne laisse
place à aucun doute. Loin d’avoir entendu les messages de cette élection
présidentielle et tout en contournant le débat sur son bilan, le président
Emmanuel Macron veut imposer un rouleau compresseur antisocial : retraite à
65 ans, RSA conditionné à du travail gratuit, coupes budgétaires de
10 milliards pour les collectivités, autonomie des écoles et du système de
santé, inaction climatique.
Pourtant, l’urgence sociale est là et le Giec nous alerte : nous n’avons plus que trois ans pour changer de système, sous
peine de menaces lourdes sur nos vies et la planète. Pour rejeter le scénario
mortifère d’un macronisme tout-puissant à l’Élysée, comme à l’Assemblée, une
alternative est possible : c’est la
Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes). Elle a présenté jeudi
son programme, qui pose les bases d’une législature de changements concrets,
réels et immédiats, mais aussi durables. Hausse du Smic, blocage des prix,
création d’emplois par la transition écologique, services publics revitalisés
et renforcés. Il y a notamment une nécessité à redonner les moyens à l’hôpital
public de fonctionner. La fermeture de services d’urgences nocturnes, comme à
Bordeaux récemment, en est l’illustration. Avec une Assemblée nationale
souveraine et porteuse des aspirations populaires, c’est vers un renouveau
démocratique que nous devons aller.
Loin des caricatures qui en sont faites par les milieux financiers et les
droites qui prédisent déjà un chaos en cas de victoire de la Nupes, il faut
maintenant faire grandir le mouvement populaire, pour battre les droites et
l’extrême droite, et transformer l’espoir en réalité à portée de vote.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire