Yannick Jadot confirme dans un entretien au Figaro qu’il
est bien sur le pied de guerre. « Les discours de paix sont des
discours d’abandon des Ukrainiens. » Ils renverraient selon lui à « une tolérance à l’égard des régimes dictatoriaux parce qu’ils sont antiaméricains ». Pas seulement la Russie de Poutine donc, mais les
régimes dictatoriaux en général ? Lesquels ? Et qui tolère quoi ? Dans l’ivresse, le candidat écologiste a remisé le
pacifisme vert au magasin des antiquités pour adopter le langage orwellien
dans 1984 : « La paix c’est la guerre. » On peut entendre qu’il veuille, en quoi il n’est
pas le seul, apporter son soutien, sans trop de risques tout de même, à la
résistance des Ukrainiens contre l’invasion, qu’il ne puisse, comme il le
dit, « imaginer que les Français ne soient pas à leurs côtés ». Mais ce serait les
abandonner que faire monter partout, dans le monde, à Paris, Londres,
Washington, Pékin, Moscou, oui, Moscou, Saint-Pétersbourg, où le régime veut
les étouffer, les voix de la paix ?
jeudi 10 mars 2022
« Orwell 2022 », le billet de Maurice Ulrich.
-
François, Tu nous as quittés, emporté par cette saleté de Virus. Il a emporté aussi des milliers d'entre nous. Cette période a...
-
Si Picasso s’était appelé Paul au lieu de Pablo, la peinture française aurait sans doute été grandie. Il aurait peint les batailles de...
-
Marie Toulgoat À la tête d’une fortune de 28 milliards d’euros, la dynastie nordiste n’a pas la main légère sur les suppressions de postes...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire