Non et non, Amélie de Montchalin, la ministre de la
Fonction publique, est formelle : si elle annonce que le point d’indice des fonctionnaires sera dégelé avant l’été, ce n’est pas une promesse ou une mesure électoraliste. À trois semaines de la présidentielle, comment en douter ? D’ailleurs, dit-elle, la décision étant prise, « nous allons lancer la discussion avec toutes les
parties prenantes. (…) Cette mesure est préparée. Et je n’imagine personne
revenir en arrière ». Après cinq années de blocage et tout un
quinquennat, voilà une bonne nouvelle. À ce stade, elle n’avance aucun chiffre,
mais on comprend bien que c’est l’intention qui compte. Sinon, lui demande-t-on
dans le Parisien, « certains candidats veulent
supprimer des postes de fonctionnaires, d’autres en créer… Où se situe le
candidat Macron » ? Eh bien, dit-elle, « nous parlons à la France d’aujourd’hui, à la France de demain et non à celle d’hier. Nous voulons des services publics bien gérés et en état de marche ». Nous ? Quand on parle du candidat, c’est la ministre qui répond. Quelle campagne électorale ?
mercredi 16 mars 2022
« Nous ? », le billet de Maurice Ulrich
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