Comment est-ce possible ? Depuis quelques mois, Alain Finkielkraut, malade,
avait disparu des écrans, de la
radio, des journaux, des magazines et ça nous avait échappé. Quelque chose de
sa pensée a dû nous manquer, mais quoi ? Il semble de nouveau sur pied, ce qui méritait bien une pleine page d’entretien dans le Figaro. Sans surprise,
il parle de l’Ukraine avec cette forte pensée : « Cette guerre nous rappelle que les nations doivent être défendues. » Mais ce qu’il redoute, ce n’est pas tant la
guerre que l’afflux de réfugiés indifférenciés, le refus de distinguer entre
les victimes des guerres ou celles à venir du dérèglement climatique et les
discours de gauche qui ne laisseraient de choix qu’entre le racisme et la
submersion migratoire. « Les néoprogressistes plaident ardemment pour le grand remplacement. Plus de
France, plus d’Allemagne, plus d’Espagne, plus d’Ukraine, plus d’individus, plus de noms propres mais une
immense infirmerie où “la même amertume sale, la sueur, les larmes et le sang”. » Son long séjour à l’hôpital a été très dur.
mercredi 30 mars 2022
« Infirmerie », le billet de Maurice Ulrich.
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