« On ne peut pas vivre avec 1 200 balles et deux gosses ! » Tout est dit en un dialogue, un regard qui fixe la
caméra. Un peuple, qui sort en salles ce mercredi, tend un
miroir peu flatteur au quinquennat Macron, et devrait remettre quelques
pendules à l’heure, à un mois et demi d’un scrutin décisif pour l’avenir du
pays. Un an après l’accession à l’Élysée d’Emmanuel Macron, le peuple des
ronds-points signait la fin de l’invisibilisation des grands perdants de la
prétendue « mondialisation heureuse », incarnée avec tant de
morgue par le jeune président de la République. Toute une population de
travailleurs pauvres, touchés par la précarité ou le chômage a découvert la
solidarité, la lutte collective, en déjouant l’atomisation de la société.
Trois ans plus tard, si le mouvement s’est essoufflé,
le cardiogramme politique reste inchangé. Pire, la guerre sociale féroce menée
par le pouvoir macroniste a creusé toujours plus les inégalités. D’un côté, les
millions de Français qui gagnent moins de 2 000 euros par
mois doivent survivre avec 55 euros dès le 10 du mois ! De l’autre, le CAC 40 se goinfre en enregistrant le profit le plus important
jamais réalisé de son histoire : 137 milliards d’euros. Cinq Français possèdent désormais
autant que les 40 % les plus
pauvres. Le petit monde de la finance, qui met la main au portefeuille pour régler la campagne du « pas encore » candidat, a la reconnaissance du ventre. Grâce à la
politique d’Emmanuel Macron, la fortune de ces milliardaires a davantage
augmenté en deux ans de pandémie qu’au cours de la dernière décennie.
Ce bilan, le locataire de l’Élysée ne semble pas
pressé d’en débattre, se satisfaisant d’une campagne électorale qui n’accroche
pas, marquée par une apathie démocratique qui démontre, s’il le fallait encore,
l’usure de la Ve République. Seuls 68 % des Français sont sûrs
d’aller voter. Ce serait du jamais-vu pour une présidentielle. De scrutin en
scrutin, le désengagement populaire a pris une telle ampleur que le corps
électoral semble désormais amputé d’une partie de ses membres. Si elle a
rangé les gilets jaunes dans les boîtes à gants, la France des ronds-points,
loin d’être condamnée à tomber dans les bras de l’extrême droite, peut encore
glisser un bulletin dans l’urne le 10 avril pour éviter que le président
des riches ne soit réélu dans un fauteuil.
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