L’argent, ceux qui n’en ont pas en parlent. Ça ne se fait pas d’en parler à ceux qui en ont, beaucoup. On ne dit pas à un hyper-milliardaire : « Dis donc, mon cochon, tu t’es bien gavé. » Il n’était que le duc de Saint-Simon pour user de tels mots dans ses Mémoires. Non, on parle de talent en affaires, de rêves et de grands projets pour l’humanité. Ainsi, Albert Bourla, le PDG de Pfizer, sur une page d’interview dans la presse économique, évoquait-il, il y a quelques jours, « l’immense responsabilité » du groupe, comme son vécu de la crise : « Comme tout le monde, j’ai souffert de l’isolement. J’ai trouvé le réconfort dans les moments passés en famille. » Un graphique indique quand même que Pfizer a doublé son chiffre d’affaires, avec 308 milliards de capitalisation boursière. On se demande bien à qui ça a profité ? Ou plutôt, le journal ne le demande pas. Comme il ne demande pas non plus pourquoi les brevets n’ont pas été levés pour vacciner le monde au plus vite. Par pudeur, sans doute.
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