Richard Ferrand, le
président de l’Assemblée nationale, n’a pas une tâche facile. Ça en fait, des
jours et des nuits de débats, de coups de théâtre et de Jarnac, y compris quand
sa propre majorité, en allant se coucher, se met en situation de voir défait la
nuit ce qui a été fait le jour. Protégez-moi de mes amis, pour mes ennemis, je
m’en charge, aurait dit Voltaire. Mais l’Assemblée, ce n’est pas le pire. C’est
que Richard Ferrand est aussi en charge des investitures de LaREM pour les
prochaines élections législatives. La position, en gros, de l’archange saint
Michel faisant le tri entre les élus et les damnés. Les députés de 2017
savent que, quel que soit le résultat de l’élection présidentielle, ça craint.
Mais pas qu’eux. « Je ne prends plus aucun rendez-vous avec des
ministres », a-t-il avoué. C’est que les solliciteurs se bousculent.
Marlène Schiappa, Clément Beaune, Emmanuelle Wargon et même, oui, Jean-Michel
Blanquer. À la queue, comme les autres, et il les emmerde.
lundi 10 janvier 2022
« À la queue », le billet de Maurice Ulrich.
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