mardi 1 juin 2021

« Châteaux », le billet de Maurice Ulrich.



Un coup de blues, un besoin de verdure pour tomber le masque, changer d’air… Pourquoi ne pas acheter un château ? La crise a dopé les ventes. Il y a quelques années, disent les professionnels du secteur, le marché était en difficulté, mais là, s’étonne même le responsable d’une agence spécialisée, « on a quatre à cinq transactions en même temps, parfois plusieurs acheteurs sur un même bien ». Ça correspond, dit-il, « à un besoin d’authenticité ». Certainement… Au prix du marché comment en douter, même si les châteaux c’est peut-être un peu surfait. Ça fait nouveau riche quand ce n’est pas dans la famille depuis les croisades. Bref, la pandémie a ses bons côtés. « Les crises nous rendent plus forts », disait récemment Bernard Arnault en commentant les résultats de son groupe LVMH. Nous, c’est-à-dire ses actionnaires et lui-même, en tête des fortunes mondiales avec Jeff Bezos et Elon Musk. Sinon la fortune des milliardaires français a augmenté en un an de 40 % et ils sont quatre de plus, dont le PDG de Moderna. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire