« Quelle époque opaque », disait le concombre masqué dans Pif Gadget et la bande dessinée de Mandryka il y a déjà quelques années. Que dirait-il maintenant, avec ses expressions sibyllines telles que « Bretzel liquide », au fil de ses Aventures potagères. Tout va mal. Les certitudes vacillent, tous les secteurs sont touchés.
La crise n’épargne personne, pas même les groupes du
CAC 40. La preuve, ils ne verseront cette année que 30 milliards de
dividendes au lieu des 54 milliards escomptés. « Tout le monde
perd », constate un analyste financier, sauf ce qui relève du luxe, de
la Chine et du numérique. « Le chiffre d’affaires réalisé en Chine par
LVMH au troisième trimestre est ahurissant, cela dépasse tout scénario de
rebond » et la consommation chinoise dans ce domaine devrait encore
accentuer ce qu’il appelle « la déformation du CAC 40 vers le
secteur du luxe ». On n’a pas assez de lits, pas assez de soignants,
on vit masqués dans le potage, mais on a LVMH : « Vazyléon ! »
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