L’ancien nouveau philosophe Pascal Bruckner n’aurait pas accepté d’entendre un jour parler de lui sur France Culture comme d’un vieux mâle occidental blanc. Sans doute ce n’était pas agréable, mais c’est quand même lui qui avait commencé, en 1983, en déplorant dans le Sanglot de l’homme blanc, le sentimentalisme d’une gauche dite tiers-mondiste pour revendiquer, en quelque sorte, sa « blanchitude ». Bon…
Donc, le mâle blanc de 71 ans a pris aussitôt sa
plume pour nous infliger un livre tourné contre tous les mouvements
progressistes mis dans le même sac gonflé de poncifs réactionnaires : un
coupable presque parfait. La construction du bouc émissaire blanc. « La
dernière fois, écrit-il, que l’on avait subi la dictature de
la race, c’était avec le fascisme dans les années 1930 (…). Cela nous revient
d’outre-Atlantique d éguisé en son contraire, l’antiracisme,
avec de nouveaux protagoniste s. » « La guerre c’est la paix, la
liberté c’est l’esclavage, l’ignorance c’est la force », écrivait
Orwell dans le monde de valeurs à l’envers de 1984.
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