Dans ses Almanachs et prognostications, Rabelais
l’assurait, « cette année, les sourds entendront mal et les aveugles verront peu ». Il semble qu’Emmanuel
Macron, devant des centaines de patrons et de multiples personnalités à l’Accor
Arena de Paris pour ce qui est présenté comme le plus grand rassemblement de « bussiness » en Europe, organisé par la Banque publique d’investissement, BPI France, se soit hissé à ce niveau
de pensée complexe à propos de l’énergie : « Dans les pires scénarios, on passera l’hiver. » Dans tous les cas, en effet, l’hiver commencera le
21 décembre et finira le 20 mars. On pense aussi à ce dicton si vrai,
dû au bon sens populaire : « Quand le merle chante en mai, c’est qu’avril est passé. » À ce niveau, Emmanuel Macron ne compte qu’un
prédécesseur présidentiel. « Que d’eau, que d’eau », avait
dit Mac-Mahon devant les inondations de la Garonne. Et encore, lui avait fait remarquer
le préfet qui l’accompagnait, « vous ne voyez que le dessus ». Et donc, c’est quoi,
les pires scénarios, et c’est qui « on »?
vendredi 7 octobre 2022
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