« Après la déconstruction : reconstruire les sciences
et la culture. » Le colloque qui s’ouvre ce vendredi à la Sorbonne avec la
participation de Jean-Michel Blanquer pour l’ouverture des travaux ne laisse
pas d’inquiéter. Reconstruire, mais que diable s’est-il passé pour laisser un
tel paysage intellectuel dévasté, un champ de ruines et que faire ? Dans le
Figaro, deux participants l’expliquent : il s’agit d’élaborer une
définition claire du « déconstructionnisme », « parmi la
diversité de courants qui s’en réclament, de la pensée décoloniale à la théorie
des genres en passant par l’écoféminisme », car « il ne voit le
réel que comme lieu de domination des femmes par les hommes, du Sud par le Nord
occidental, des racisés par les Blancs ». Des fantasmes en d’autres termes,
retrouvons les certitudes du monde d’avant. En octobre, une conférence
organisée par les présidents d’université s’élevait contre les tentatives de
disqualification de la pluralité des recherches avec, selon les mots d’un
sociologue de la Sorbonne, « un anti-intellectualisme
nourrissant le populisme ».
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