« ÇA CRAINT », LE BILLET DE MAURICE ULRICH !

Le jour d’après ressemblant un peu au jour d’avant, le télétravail reste à l’ordre du jour.

Le jour d’après ressemblant un peu au jour d’avant, le télétravail reste à l’ordre du jour. Pourquoi ne pas continuer, en effet ?

France 3, par exemple, nous présentait samedi un reportage audacieux et sympathique sur un couple confiné dans sa résidence secondaire à colombages, en Normandie, parmi les cerisiers. Elle et lui télétravaillent donc, les enfants suivent un enseignement à distance sur leurs ordinateurs. Ils habitent ordinairement à Versailles mais, comme c’est étonnant, ils ne sont pas très pressés de rentrer.

Saluons l’engagement du service public pour nous aider à mieux comprendre ce que vivent les travailleurs en ces temps difficiles. Pourtant, certains n’y voient pas que des avantages. Ainsi, Laurence de Charrette, dans un éditorial du Figaro, se pose des questions : « Les salariés, gagneront – ils  vraiment à troquer leur chef contre des algorithmes ? Seront-ils plus forts lorsqu’ils seront dispersés, et plus heureux, reclus dans un cercle familial dont ils auront bien du mal à préserver les frontières ? » Si le Figaro le dit, ça craint.