Alain Duhamel, continue depuis près de 60 ans d’envahir les images et les antennes des grands médias. Avec le temps il ne s’est pas amélioré. Avec la finesse qu’on lui connaît, parlant de la crise sanitaire, il nous dit qu’on ne peut pas traiter la Seine-Saint-Denis comme le Cantal, puisque l’un ne compte aucun mort et le second des centaines. Que connaît-il de cette réalité, lui, qui trône dans sa magnifique propriété parisienne.
Ce n’est pas être
irrespectueux à l’égard des habitants du Cantal que de rappeler, que les
caissières, les personnels des hôpitaux, les éboueurs, les chauffeurs, les
routiers, les employé-e-s du commerce, les postiers, les salarié-e-s des
services publics, les plus modestes, ceux que Macron appelle les « moins que
rien » sont celles et ceux que nous rencontrons en grand nombre en
Seine-Saint-Denis.
Celles et ceux qui utilisent les transports pour aller au
travail, puis pour rentrer chez eux dans leur appartement, souvent bien exigu.
Celles et ceux qui habitent un département sous-équipé sur le plan hospitalier,
qui connaît de graves inégalités sociales et territoriales. Le mépris d’Alain
Duhamel à leur égard est indigne et odieux.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire